BLOG DE LAYZO

Certains enseignants du public méritent-ils leur salaire ? L’enseignement public au Sénégal se trouve dans une zone de turbulence où la principale victime n’est autre que la classe défavorisée de la population. Seules des personnes irresponsables peuvent se permettre de jouer de l’avenir de jeunes en quête de savoir. Car si l’enseignant est conscient qu’il est la première référence de l’élève face au monde adulte, je me demande comment il supporterait une telle trahison intellectuelle de sa part.    On a l’impression que maintenant l’enseignement sénégalais est envahi par des gens animés par l’instinct saugrenu d’un enrichissement personnel nonobstant les résultats scolaires désastreux des élèves. D’antan seule la réussite de ses protégés faisait la gloire de l’instituteur, mais tel n’est plus le cas aujourd’hui, on sacrifie la formation de milliers d’enfants pour ses intérêts particuliers. Car toutes les revendications étalées sur la table des autorités n’ont rien à v

La nomination de  Abdoul MBaye  au poste de  Premier Ministre  du Sénégal a forcément créé un lot de frustré et de déçus au sein de la famille politique. Car chaque formation politique ainsi que celle du  Président de la République  voyait bien attribuer cette fonction à un des leurs. Mais à la surprise générale la palme d’or revient à la société civile, cette entité apolitique qui a toujours su servir l’Etat sans en réclamer une quelconque reconnaissance par rapport aux politiciens friands de pouvoirs. Ce décret va faire d’ Abdoul MBaye  le troisième Premier Ministre sénégalais qui ne milite dans aucun parti politique après  Mame Madior Boye  (3 mars 2001 au 4 novembre 2002) et  Cheikh Hadjibou Soumaré  (19 juin 2007 au 30 avril 2009). Il est utile de rappeler que c’est le Président Wade qui avait été le premier à opter ce principe de nommer un technocrate apolitique comme Chef du gouvernement. Pourquoi il le faisait ? Voilà une question qui mérite réflexion vu l’inst

Les politiciens ont pris un vilain plaisir de mettre toujours le pays dans une atmosphère de campagne électorale sans fin. Au lieu de se mettre au travail ils sont en train de se réunir pour s’arroger une part du pouvoir que le peuple sénégalais a octroyé au Président Macky. Ces politiciens savaient très bien que les listes pour les législatives seront déposées le 7 avril et les élections le 17 juin 2012, pourquoi on nous parle d’éventuel report ou de dissolution de l’Assemblée Nationale. Je pense que l’ère de la manipulation de nos textes et institutions est révolue. Pour que le Sénégal devienne un Etat fort il faudra que nos dirigeants se montrent républicains et respectueux de notre calendrier électoral. On ne peut pas comprendre là où les sénégalais se préparent pour miser sur une liste afin d’être bien représentés à l’hémicycle, des politiciens se disent pas prêts pour des élections. Pourquoi attendent-ils ce moment pour se préparer en conséquence ?   Cela