Alternance égale pouvoir des arrivistes : pourquoi ?




Arriviste : voilà un mot qu’on rencontre souvent après l’avènement de l’alternance. L’arriviste est la personne qui veut parvenir à ses fins, par n'importe quel moyen ou qui n'agit qu'en vue de sa réussite personnelle. Un arriviste est quelqu'un qui ne fait preuve d'aucuns scrupules pour réussir; des coups en douce, de la lèche, toujours beaucoup d'intrigues! Mais toute réussite personnelle n’est pas que le fruit d’un arriviste.

Avant l’alternance une discrimination envers les habitants de la banlieue occupait une place importante dans la gestion politique du régime. Les socialistes prônaient l’inégalité entre le centre ville et les banlieues. Ainsi tous ceux qui occupaient les grandes responsabilités venaient des résidences comme Fann, Almadies, Plateau, Sicap, Mermoz etc… Ce qui était la plus normale des choses car ces personnes symbolisaient l’intelligence, le mérite, l’honnêteté, le savoir et j’en passe. Donc la crème de l’intelligentsia du pays ne pouvait provenir de la banlieue réputée productrice de ratés.  En effet il existait une monarchie citadine qui faisait que certaines responsabilités étaient occupées à tour de rôle par ces habitants du centre ville.

Pour conforter cela la banlieue n’avait même pas pu bénéficier de lotissement ni d’assainissement. L’urbanisation de la banlieue n’était pas à l’ordre du jour parce que n’étant pas bien représenté au sommet de l’Etat. Cette politique de stigmatisation de la banlieue faisait que si un habitant de la banlieue réussissait il avait honte de dévoiler ses origines. Pour ne pas être démasqué il n’habitait jamais à la périphérie du centre ville.

Maintenant avec l’alternance une révolution est notée sur la nomination des autorités étatiques. Ainsi des banlieusards se sont vus promus Ministres de la République, Directeurs de société, Conseillers à la Présidence, Secrétaire d’Etat, PCA etc… Ce changement de régime a créé de nouveaux riches qui sortent des banlieues. Cela implique une redistribution des ressources qui migrent du centre ville vers les banlieues. C’est pour cette raison on note des jugements hostiles aux nouvelles autorités. On traite certaines de farfelus et d’autres d’arrivistes.
Tout ça parce que ces personnes n’habitent pas le centre ville et elles venaient on ne sait d’où tellement leur localité n’avait aucune importance sociale.



Si par mépris ou par jalousie on traite ces personnes d’arrivistes c’est manqué de respect à la population banlieusarde. On croirait que le mot arriviste est typiquement créé pour les populations défavorisées. Comme pour dire aux populations là qu’ils n’ont pas droit à la réussite mais à l’échec. Ce qui est déplorable certaines personnes ne sachant pas la portée de ces jugements proférés les consolident alors qu’elles mêmes  en font parties.
Acceptons la réussite d’autrui et que nul ne détienne les clés de la réussite. En faisant une analyse on verra que ceux qui torpillent le vaisseau libéral ne sont autres que ces habitants du centre ville qui ont perdus leur place de choyé. 


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